Dans une conférence de presse qu’il a tenue ce matin, Jean-Marie Le Pen a rappelé qu’il avait prévu, lors de sa conférence de presse du 24 juin, ce qui est en train de se passer. Il donne la position du Front national et en appelle à une « nouvelle gouvernance Economique et Sociale » au service de la France française et de l’Europe des nations. C’est à lire sur le site du Front national.
Voici quelques extraits du constat :
L’incapacité des Etats et des institutions internationales - Fonds Monétaire International, Banque Mondiale, Banques centrales, etc - à juguler cette crise économique, bancaire et financière, d’ailleurs sans précédent, démontre que le modèle ultralibéral de l’euro- mondialisme ne fonctionnera jamais.
D’ailleurs à Strasbourg, la Tour de Babel a commencé de se désagréger.
En effet, l’opportunisme des dirigeants politiques et économiques face au naufrage du système financier et monétaire les conduit maintenant à préparer un retour à l’Etat-Nation tel que le FMI l’annonce aux pays membres de l’OCDE.
C’est là un véritable paradoxe lorsque l’on sait que son patron Monsieur Strauss-Kahn s’est toujours déclaré libéral-socialiste et européiste.
Mais, il fallait s’y attendre !
Au fur et à mesure que les interventions sur le « marché international» s’avèrent inopérantes, de plus en plus de voix interpellent les pouvoirs publics nationaux pour exiger qu’ils refinancent purement et simplement les faillites afin d’enrayer cet effondrement progressif.
Le Front National, attaché à la liberté économique ainsi qu’à la défense des intérêts des Français, s’y oppose catégoriquement et demande aux institutions Européennes ainsi qu’aux politiques Français de ne pas se porter au secours des spéculateurs de la haute finance internationale pour combler les pertes et dépréciations d’actifs.
Les responsables et coupables de ce chaos financier doivent l’assumer. Ce n’est pas aux Etats-Nations de supporter la dérive d’un système bancaire et monétaire devenu fou. Ce serait mettre en place, à terme, un nouvel asservissement des peuples.
(…)
Cette crise financière, résultat de tous ces errements, de l’asservissement insupportable des élites politiques aux puissances économiques, entraîne maintenant le paiement de ces erreurs dramatiques par tous les citoyens du monde et en particulier par les classes moyennes et les plus pauvres.
C’est l’appel au secours des apprentis sorciers de la finance et de leurs complices politiques à la Nation, à l’Etat et aux citoyens dont pourtant on refuse de reconnaître la volonté, comme le montrent les referendums sur l’Europe.
Il est piquant de voir les Etats-Unis, pays le plus « libéral » du monde, nationaliser à tour de bras au nom de l’intérêt national et de voir, de Sarkozy à Royal, tous les bradeurs de la souveraineté nationale dans l’Europe de l’ultra-libéralisme qu’ils ont voulu, chanter maintenant les mérites de la Nation et de l’Etat régulateur.